La Sirène Rouge nous emmène d’Amsterdam à Porto en compagnie d'Hugo Toorop, 30 ans, membre d’une organisation clandestine qui s'est illustrée en ex-Yougoslavie et d’Alice, une adolescente de 12 ans. Alice se présente au commissariat d'Amsterdam, une vidéo à la main, et demande à parler d'urgence à l'inspectrice Anita Van Dyke. Elle lui apprend que sa mère est une meurtrière comme le prouve la cassette. En la visionnant, l'inspectrice découvre «le premier assassinat filmé de sa carrière». L'enquête commence mais Alice, pourtant sous la protection de la police, s'échappe et se cache dans la voiture d'Hugo qui fait partie d'un réseau clandestin international en lutte contre les totalitarismes. Toorop découvre dans sa voiture Alice Kristensen, qui fuit l’armée de mercenaires que sa mère a lancée contre elle pour la récupérer. Quand Hugo comprend qu'Alice détient un lourd secret concernant certaines activités de sa mère, il mesure le danger qu'elle encourt et décide de l'aider à rejoindre son père, un Anglais résidant au Portugal dont on est sans nouvelles depuis des mois. Une fois sur place, la partie s'avère difficile et la mère d'Alice fait preuve d'une sanguinaire détermination.
C'est du polar, du vrai, avec un quelque chose en plus qui vous prend aux tripes et ne vous lâche plus jusqu' à la dernière page. De l'implosion yougoslave au trafic clandestin de snuff-movies, c'est la fuite en avant de ce mercenaire en acier trempé et d'une Alice adolescente au pays des horreurs. Terrible!