En réalité, la presse écrite continue de correspondre à un besoin. Il n'est, pour s'en convaincre, que de voir les tirages quotidiens dans des pays comme la Grande-Bretagne ou le Japon, qui ne sont pas moins que la France envahis par la télévision.
La question qui se pose n'est donc pas celle de la demande par le public, mais plutôt celle de l'offre par les organes de presse. Car là est le danger.
Il a fallu des décennies pour qu'enfin on reconnaisse que l'entreprise de presse, malgré ses particularités propres, est soumise aux mêmes contraintes que toutes les entreprises.
Et quand on en a pris conscience, ce fut pour constater du même coup que la logique économique poussait à la concentration, dans laquelle on a vu un danger pour le pluralisme. Et, sur ce dernier, on s'est polarisé au point d'oublier d'autres risques qui, ne sont pas moindres.
Le premier est celui de la disparition. La concentration a certes bien des défauts, mais il ne faut jamais oublier que c'est généralement la mort d'un titre qui est la seule alternative à son rachat. C'est pourquoi ce problème tient moins, à la concentration elle-même, difficilement évitable, qu'au fait que cette concentration se fasse systématiquement au profit des mêmes personnes. On préfère encore quatre ou cinq grands groupes, plutôt que des dizaines d'entreprises presque toutes en difficulté, exposées à la voracité d'un seul.
Le deuxième risque est peut-être celui qui provoque en nous la plus grande appréhension. Compte tenu de ce qu'est devenu l'audiovisuel, l'existence de six chaînes généralistes va les conduire à une concurrence impitoyable dans la recherche des ressources publicitaires. Au point qu'une ou plusieurs d'entre elles soient menacées de mort. Mais ce qu'on peut pressenter plus important encore, c'est que la télévision — concurrence, donc à terme baisse des tarifs, donc attraction plus forte auprès des annonceurs — risque de drainer vers elle l'essentiel d'un marché publicitaire qui n'est pas indéfiniment extensible.
La presse écrite en sera la première victime (la seconde étant la distribution cinématographique). Et, une fois encore, seuls ceux qui contrôlent à la fois une chaîne de télévision et des journaux seront en mesure d'imposer aux annonceurs un couplage entre passages sur leur antenne et annonces dans leur presse, qui sera ainsi mieux préservée.
À ces deux maux, on ne voit qu'un remède, et il exige moins d'imagination que de volonté : moderniser enfin le système des aides publiques à la presse écrite. Depuis le rapport Vedel, de nombreuses propositions ont été faites, et bien peu concrétisées. Certains professionnels s'y opposent d'ailleurs, qui semblent préférer mourir sans changer d'habitudes qu'être sauvés par un électrochoc tout à fait supportable.
Qui donc peut condamner l'idée d'une aide différenciée selon des critères objectifs? Et qui condamnerait l'encouragement à la modernisation, par un fonds d'aide à l'investissement, la prise en compte des nouvelles formes de communication, des facilités pour la création de publications ?
C'est de ces diverses manières, qu'on peut le plus efficacement défendre le pluralisme. La priorité est moins de s'attaquer aux effets — la concentration — que d'en combattre les causes — la rentabilité aléatoire des journaux qui veulent rester indépendants.
Posez vos questions pour préciser le contenu du sujet.
Soulignez dans le texte tous les mots et le graepes de mots qui sont, selon vous, des signes-clefs.
Lisez attentivement le texte en relevant l'idée directrice pour faire un résumé de 10 lignes au plus.
Soulignez dans le texte russe dés idées — maitresses et trouvez leurs équivalents dans le texte francais en faisant attention à la coustruction employée en francais.
Fermez la version russe du texte et tacherez de trouver des équivalents aux termes et expressions français.
lisez le texte. Essayer de le comprendre sans en faire la traduction.
Marquer metter en relief les mots (remes)-clés et expressions-clées dans le texte russe ettronver leurs équivalents dans le texte françqis.
Jrouver les équivalents françqis des termes et expressions russes:
Jraduiser du russe en françqis. des phrqses suivautes:
Ennumerez des ideés moqtresses du texte.
En quoi consiste, selon vous, la concepfion culturelle pauçàise de la notion "libérté"?
Eu quei consiste, selon vous le sens conceptuel de la notion "socialisite"?
Metter en relief des éléments structurels de la notion "démocratie"
Jrauker (dans le vocabulaire) les cynommes des mots suivarts:
Premiere partie
Signes sociaux-culturels
Deuxième partie
De l'histoire et de la culture
parlementaire francaise.
Institut du parlamentarism et du business
Vladimir Konobeyev
France:
des réalités sociales et politiques
Minsk-2004
I
Monsieur le Président de l'Assemblée nationale,
Monsieur le Président du Sénat,
Mesdames et Messieurs,
Votre invitation me fait grand plaisir. D'abord elle a répondu à ma propre curiosité. Il y a tant de choses que nous ignorons sur notre propre histoire, et imaginer ce retour en arrière vers les fondements d'un régime, la République, dans le Palais le plus significatif de l'époque royale, a un tour qui n'est pas ironique mais pour le moins paradoxal!
Vous l'avez rappelé tout à l'heure, Monsieur le Président, c'est dans cette ville, à coté d'ici, qu'ont eu lieu les événements qui ont décidé du cours de la Révolution française, en particulier, naturellement, le refus des Assemblées de siéger par ordre, et aussi la décision de voter en commun, les deux choses n'étant pas liées. Il s'agissait, du refus de l'autorité royale. Non pas de la monarchie, — cela restait à faire —, mais de l'autorité royale. C'était à Versailles, dans la salle des menus plaisir ou dans la salle du "jeu de paume";l'expression des "menus plaisirs" donne une coloration assez tragique à la suite des événementes. Il n'empeche que cette salle-là a quand meme vu naitre la troisième République. Ceux qui connaissent l'histoire du XIXe siècle — la République, installée avec ses instutions, sa continuité — savent que l'amendement Wallon* a été voté ici. C'est le député Buffet qui avait facilité l'opération d'un amendement qui n'eut pas été recevable. Je crois que ce député Buffet étai député des Vosges! J'allais dire, heureusement que tous les amendements des députés des Vosges ne sont pas acceptés en temps voulu! C'est également dans cette salle qu'ont été élus tous les Présidents de la Republique, par la réunion du Congrès, c'est-à-dire du Sénat et de l'Assemblée nationale, enfin dans la plupart des cas. Avant que le corps électoral ne fut élargi, après 1962. J'ai moi-mème fréquenté cette salle assez tot; par un hasard malin, que je vous ai rapporté, Monsieur le Président, puisqu'en 1939, j'ai assisté à l'élection du Président de la Republique, Monsieur Albert Lebrun. J'étais militaire, j'appartenais au 23e régiment d'infanterie coloniale, j'étais chargé de garder la porte centrale, sans imaginer que j'y revindrais! J'ai, en effet, participé à toutes les autres élections, soit simplement comme parlementaire, appelé à mettre mon bulletin dans l'urne, ou soit parce que j'ai été melé, en dehors de ces lieux, à la continuité d'une élection présidentielle qui a changé de contenu.
Nous nous trouvons donc en pleine histoire ici. L'histoire de la monarchie, à partir de la construction de ce Palais, s'identifie aux grandes heures de notre histoire de France. La naissance de la Révolution française et son affirmation signent déjà la deuxième grande étape de notre histoire en meme temps, sans doute, que l'histoire et les idées qui ont dominé le XIXe et le XXe siècle. J'espère qu'ils continueront de dominer le XXe, meme si je sais quels accidents de parcours sont possibles. Nous en avons connu de nombreux exemples.